Cette année, le musée Jean Cocteau collection Séverin Wunderman consacre une exposition temporaire à l’artiste plasticien Marc Alberghina. A cette occasion, il recevra le Grand Prix Matisse, grand prix de l’anniversaire des 70 ans de la fondation de l’UMAM (Union Méditerranéenne pour l’Art Moderne).
L’œuvre de Marc Alberghina se situe dans la mouvance de l’art contemporain international tout en étant ancré dans l’art céramique populaire de Vallauris. Les sujets traités sont graves –tels que la mort, la société de consommation et ses pollutions, souvent triviaux et crus, voire irrévérencieux, mais toujours envisagés et produits avec une forte esthétique.
« Tout en surfant en conscience sur un excès de sensationnalisme, Marc Alberghina adopte une esthétique qui pourrait être qualifiée de "décadente" si elle n’était pas aussi cultivée, emplie de références iconographiques à l’art ancien – celles des ex-voto, des vanités, ou de la figure du martyr, parmi d’autres – et imprégnée des textes et rituels de la religion catholique… Grâce à l’élégance visuelle et au sens aigu de la narration qui le caractérisent, il évite toujours "sur le fil" les écueils du scabreux ou du racolage facile… »
Frédéric Bodet, Séduire et horrifier
Six pièces majeures composent le parcours :
Le Cercueil, 2010
Rouge Flammé, 2011
Autocombustion spontanée, 2015
Sans titre, 2014
La Mère, 2017
Les Saints Patrons, 2017, création inédite réalisée pour cette exposition.