JEAN COCTEAU MENTON

Daphne Corregan, Overlaps

Exposition passée
Du 18 octobre 2014 au 9 février 2015

Affiche de l’exposition


Dans l’objectif de perpétuer l’esprit expérimental de Jean Cocteau et d’interroger la création à l’œuvre, le musée Jean Cocteau collection Séverin Wunderman invite régulièrement des artistes contemporains à prendre possession, physiquement et poétiquement, de l’espace d’expositions temporaires, pour y installer leur atelier.

Après une année consacrée au travail de céramique de Jean Cocteau et Pablo Picasso, qui revisitaient avec génie la civilisation antique méditerranéenne, l’espace d’expositions temporaires du musée accueillera à partir du 18 octobre 2014 l’œuvre de Daphne Corregan. Cette artiste contemporaine puise, elle aussi, son inspiration dans les traditions ancestrales de la céramique, mais également dans l’art contemporain et l’architecture, ainsi que dans les cultures populaires et savantes qu’elle découvre lors de ses nombreux voyages au Mexique, au Burkina-Faso, au Mali, en Chine ou en Corée du Sud. Les motifs, les couleurs, les odeurs, les pensées de ces différentes cultures viennent enrichir son œuvre et nourrir son style. Sa céramique n’est ainsi cloisonnée ni dans les procédés, ni dans l’esthétique.

Daphne Corregan travaille sur des ensembles de têtes jumelées, de pièces murales ou de volumes anthropomorphes, ces combinaisons de formes semblant communiquer entre elles. Un dialogue s’instaure ainsi entre les œuvres, mais aussi entre l’objet et l’espace, l’objet et le socle, la forme et le décor, le créateur et le spectateur et entre les différentes cultures qui inspirent l’artiste. Cette coïncidence, ce chevauchement d’idées, d’approches et de cultures revisitées par l’artiste, donne son titre à l’exposition « Overlaps ».

« Je peux être particulièrement sensible à la présence d’un objet, par son usage et la forme qui en découle, par sa matière, par sa connexion à l’homme en général et les traces de son utilisation. Je cherche à interpeler le spectateur par cette même présence dans mes propres propositions et par une perception parfois troublée par le métissage de mes sources. »

Daphne Corregan